LA LEGENDE DU SACRÉ DE BIRMANIE
Au Chat Sacré de Birmanie est associée une des plus extraordinaires légendes du panthéon félin! Une légende birmane du XVIIIième siècle selon laquelle un chat blanc nommé Sinh, fidèle compagnon du grand Lama aurait, lors de l’attaque du temple par des ennemis, assisté à la mort de son maître.
Alarmé par l’état du grand prêtre agonisant, il prit les pouvoirs magiques de la déesse ; ses yeux devinrent bleu azur, son pelage doré, tandis que le bout de ses pattes devint d’un blanc éclatant, symbole de pureté et sauva le temple de ses assaillants, puis inconsolable d’avoir perdu son maître, mourut à son tour.
LA VERSION LA PLUS REALISTE
La race a des origines encore peu connues. Pour certains, au début du XXième siècle, des voyageurs auraient ramené ces chats de Birmanie en France.
Pour d’autres, un couple de chats aurait été dérobé dans le courant des années 1920 dans le fameux temple de Lao Tseu et ramené en France par bateau.
Le mâle serait mort au cours de la traversée mais la femelle, Sita, qui avait été saillie, aurait eu des chatons dont une femelle, « Poupée », qui serait l’ancêtre de cette race en France.
UN CHAT FRANÇAIS
Selon des sources nettement plus crédibles, le Chat Sacré est né d’un mariage entre Siamois etPersan, l’un donnant la couleur, l’autre le poil. Vers 1923-24, le Sacré — qui, à l’époque est nommé tout simplement Birman —, aurait été « travaillé » par des éleveurs du sud de la France.
À cette époque, on rencontrait beaucoup de Siamois gantés. Après union avec des Persans, ils ont donné naissance à des chats à poil mi-long, gantés avec des points. Le Birman serait donc un chat français !
La race est officiellement reconnue en 1926 par la F.I.F.E. En 1950, le Birman devint Chat Sacré de Birmanie pour éviter de le confondre avec le Burmese (qui signifie… Birman, en Anglais).